Baie-Sainte-Marie, Univ. Sainte-Anne, N.-É., 19 septembre 2015
LES ACADIENS DE CLARE
À l’écoute des requêtes des Acadiens, c’est en juillet 1768 que le lieutenant gouverneur de la Nouvelle-Écosse, Michael Francklin, ordonna l’arpentage d’une grande partie du littoral de la Baie Sainte-Marie qu’il nomma le canton de Clare. Les 62 concessions créées étaient destinées spécifiquement aux familles acadiennes dont plusieurs vivaient aux alentours des forts à Annapolis Royal, Windsor et Halifax.

Ayant échappé à la déportation de 1755, ces familles furent pourchassées par les soldats britanniques. Certaines d’entre elles se réfugièrent au camp l’Espérance sur la rivière Miramichi et au camp de la rivière Ristigouche. Éventuellement elles furent capturées et emprisonnées.

La première famille s’établit dans Clare à l’hiver 1768. Petit à petit d’autres familles s’établiront sur leurs concessions. Elles furent rejointes par quelques Acadiens du Massachussetts où ils avaient été déportés. Des liens de parenté étroits unissaient toutes ces familles fondatrices.

Clare devient le foyer de population acadienne le plus grand et le plus homogène de la Nouvelle-Écosse. Depuis 1836 les Acadiens de Clare jouissent d’une présence presque ininterrompue à l’Assemblée législative de la province.

Source : texte inscrit sur le Monument.